Vous le savez, Opopop ce n’est pas que des colis réutilisables mais c’est aussi une volonté forte d’accompagner le développement d’une consommation plus responsable. Cette semaine, on a invité Charlotte Mader, experte de la sobriété numérique, pour un live Instagram. Elle nous a confié ses conseils et astuces pour utiliser les outils numériques de façon plus responsable, notamment sur le e-commerce.

Depuis 2019, Charlotte dirige Phalène, son agence de communication responsable et elle a lancé cette année un podcast pour sensibiliser aux enjeux du numérique, Les Ecologeeks Anonmyes. Lorsqu’elle s’est lancée dans l’entreprenariat, Charlotte avait pour objectif de réduire l’impact social et environnemental négatif de son domaine professionnel : la communication et le marketing. Evidemment, le digital occupe une place importante !

 

Mais la pollution numérique, qu’est ce que c’est ?

La pollution numérique est un concept développé récemment pour représenter la somme des impacts environnementaux du numérique :

  • La consommation d’énergie
  • Les ressources qu’on utilise pour fabriquer le matériel (métaux, eaux, terre rares …) 
  • Les usages qu’on fait du matériel (on utilise de la bande passante, on utilise de l’énergie et surtout, on fait transiter des données et ces données ont une vraie existence, elle parcourt souvent des milliers de kilomètres de câbles.)

La pollution numérique représente 4% des émissions CO2 dans le monde. Ça paraît peu, mais 4% c’est autant que l’aviation civile, c’est loin d’être négligeable ! En tant que consommateurs, on a notre rôle à jouer : 80% de la pollution est émise par les divertissements, notamment par les vidéos en ligne.

Aujourd’hui, les enjeux de la pollution numérique sont considérables et ils grandissent de façon exponentielle. Heureusement, il existe pleins de bonnes pratiques et d’éco-gestes à mettre en place pour agir. 

 

3 tips pour utiliser le e-commerce de façon plus responsable

 

#1 Naviguer de façon plus vertueuse 

Lorsqu’on commande sur internet, on sait souvent sur quel site de e-commerce on va regarder. Alors pour réduire notre impact, l’astuce est d’accéder directement au site.

> Astuce n°1 : Taper le nom du site dans la barre URL sans passer par un moteur de recherche. En plus de nous faire gagner du temps, ce petit geste divise par 4 notre impact environnemental. 

> Astuce n°2 : Enregistrer ses sites de e-commerce préférés dans ses favoris pour y accéder en quelques clics. 

 

#2 Vider sa boîte mail et se désinscrire des newsletters qu’on ne lit pas 

Notre boite mail regorge de mails commerciaux ou de newsletters qu’on prend à peine le temps de lire. Le bon geste à adopter ? Vider sa boîte mail de tous ces déchets numériques !

Et pour garder une boite mail propre, l’astuce est de supprimer chaque mail dès que vous avez eu l’info. Et si vous supprimez une newsletter avant même de l’avoir ouverte, c’est qu’il est peut être temps de se désabonner. 😉 Pour vous aider dans ce tri, vous pouvez utiliser un outil comme Cleanfox !

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#3 Préférer la wifi à la 4G 

Le wifi consomme environ 20 fois moins que la 4G. L’éco-geste de Charlotte : vérifier que votre téléphone est bien connecté à votre wifi dès que c’est possible, tout simplement. 

 

En tant que consommateur, on peut avoir un impact sur notre consommation e-commerce grâce à une navigation plus responsable mais aussi et surtout en choisissant bien les produits numériques que nous achetons ! Les appareils, notamment les appareils connectés, représentent une très grande partie de la pollution numérique : 47% des émissions de gaz à effet de serre du numérique sont générés par les équipements des consommateurs (source ADEME) tout au long de leur cycle de vie. 

 

#1 La qualité n’est pas toujours connectée

Un des enjeux majeurs de la pollution numérique est l’augmentation du nombre d’objets connectés. En effet, on est souvent tenté par la sortie du dernier téléphone ou l’enceinte connectée qui allume les lumières de toute la maison grâce au son de la voix. Rarement réparables, ces cadeaux sont souvent un peu gadgets lorsqu’on en a pas vraiment l’utilité. En tant que consommateur, l’important est de se poser les bonnes questions : est-ce que j’ai besoin d’un nouvel appareil ? Ai-je besoin que cet appareil soit connecté ?

Par exemple, je dois changer de machine à café. Ai-je besoin de la cafetière programmable nouvelle génération qui calcule le taux d’humidité de mon café avant de me le servir à 7h59 tapante ou aurais-je autant de plaisir et un aussi bon café avec les bonnes vieilles cafetières à piston ? Encore une fois, si l’objet correspond à un besoin réfléchi, pas de problème ! Dans ce cas, le meilleur choix reste de l’acheter en seconde main autant que possible. 

 

#2 Réparer, c’est offrir une deuxième vie 

Lorsqu’on fait réparer un objet, on réduit le nombre d’objets dont on a besoin sur une période de temps et on réduit son impact environnemental. Par exemple, si on prolonge de deux ans la vie de son ordinateur en le faisant répare, on divise par 2 l’impact environnemental de l’objet. Vous l’aurez compris, réparer plutôt que jeter est un excellent moyen de limiter l’impact de nos appareils électroniques. 

 

Retrouvez encore plus de conseils et d’informations sur le sujet dans notre live avec Charlotte ou sur son super podcast Les Ecologeek Anonymes !