Bonjour à tous,
Aujourd’hui, on vous parle de LA friperie nouvelle génération : La Swape.
La Swape, c’est une boutique en ligne de seconde main, des capsules chinées avec soin par Elsa.
Le gros plus ? Si au bout de quelque temps vous vous lassez de la pièce sélectionnée (ça arrive même aux meilleurs !), La Swape vous la rachète pour 65% du prix d’achat ! Un prochaine propriétaire pourra alors en profiter.
Une dynamique 100% circulaire et une sélection canon, vous vous en doutez, on adore !
On vous propose de rencontrer avec nous Elsa, la fondatrice de La Swape !
On commence par une question qui nous tient à coeur : pourquoi ce projet ? C’est quoi ton “Why” ? 😉
Oulala, c’est une longue histoire! J’ai toujours adoré chiner des fringues, et par la force des choses (j’ai été longtemps une étudiante fauchée !), je suis une adepte du système D, de la récup’ et de la seconde-main. Peu à peu, cette “contrainte” s’est transformée pour moi en valeur et en mode de vie, au fur et à mesure que ma prise de conscience environnementale grandissait.
De plus, depuis 7 ans, je vends du vintage sur Vinted et ça faisait plusieurs mois que je cherchais à donner de l’ampleur à cette activité.
J’ai aussi habité quatre ans à Berlin, où le système de consigne de récupération du plastique et du verre est complètement ancré dans les habitudes. Quand je suis rentrée en France en 2014, ça me paraissait totalement absurde que nous ne fassions pas la même chose, car tout le monde y gagne.
Et un jour, ces deux éléments se sont rejoints dans mon esprit ! De la sape consignée, ça m’a paru évident, mais oui ! L’idée d’un dressing qui se renouvelle sans polluer, sans produire de déchets et surtout sans contraintes et sans limites, c’est ça, le Why de La Swape !
Qui est derrière le projet ? Racontes-nous qui vous êtes !
Nous sommes deux dans ce projet. Mon associé, Morgan, s’occupe du développement, de la partie administrative et financière et à terme, il se penchera sur le management lorsque d’autres collaborateurs rejoindront l’équipe de La Swape.
De mon côté, j’ai un parcours professionnel plutôt…sinueux! J’ai fait de longues études et j’ai terminé mon doctorat en sociologie de la mode en 2018. Mais je ne voulais pas entreprendre une carrière dans le milieu universitaire, ce cadre était trop contraignant pour moi. Je suis trop weirdo pour ce monde-là !
J’avais besoin de créer mon métier, plutôt que de m’adapter à un job. Mon activité sur Vinted, qui me permettait de financer mes études, était vraiment ce qui me faisait vibrer : chiner de la sape, trouver des merveilles et en faire profiter d’autres, c’est cela qui m’enthousiasme vraiment !
Ce qui est drôle, c’est qu’ayant grandi dans une famille de 5 enfants, j’ai souvent récupéré les fringues de mes grands frères et soeur (enfance des 90’s, bonjour). Bien entendu, tout était totalement dépassé car nous avions plusieurs années de différence. C’était la loose à l’époque, mais je pense que ça a été formateur. Ça m’a permis d’avoir un regard différent sur les fringues et de ne pas en faire une affaire trop sérieuse. Et on ne peut que citer la grande Céline dans ces moments-là : “Les derniers seront les premiers”, cheh à vous les haters du collège!
Tu peux nous raconter un peu l’histoire de ton aventure entrepreneuriale ? Quel a été le déclencheur ?
La Swape a vu le jour grâce au soutien de mon associé, Morgan. C’est lui qui m’a aidé dans cette démarche et a provoqué le déclic. C’est un peu comme si il avait pris un grand shaker et mis tout ce que j’étais à l’intérieur pour créer le cocktail La Swape : la fringue, le marché de la seconde-main, ma volonté d’être indépendante professionnellement (pas de patron, hell yeah!) et mon désir d’agir pour contribuer à transformer les habitudes de consommation afin d’aller vers des pratiques éco-responsables. Et BAM, un an plus tard, La Swape est là !
Pour toi, ça veut dire quoi être une entreprise responsable ?
À mon sens, le fait d’être responsable ne se limite à sa stricte activité, mais englobe toutes les facettes de l’entreprise. Bien sûr, le concept même de La Swape et l’origine de ses produits invitent, je l’espère, à changer de point de vue sur notre manière de consommer les vêtements. Mais la volonté d’être responsable ne s’arrête pas à cela.
Sur l’aspect environnemental, il faut bien entendu penser au transport des colis, au choix des packagings (big up Opopop!!), aux produits utilisés et à la façon de nettoyer les vêtements etc. Bref, penser global !
Sur l’aspect humain, je pense aussi qu’il faut appliquer une forme de responsabilité qui va dans le sens d’une coopération plus forte entre les entreprises et les collaborateurs. La concurrence, c’est certes une force motrice, mais je crois qu’il est grand temps de changer ce paradigme pour aller vers un mouvement commun de l’activité économique qui prendrait en compte les enjeux sociaux et environnementaux plutôt que de les voir comme des contraintes. Peace and love babyyyy !
On le sait, ce n’est pas parce qu’on est entrepreneur à impact qu’on est parfait, c’est quoi le prochain geste zéro-déchet que tu aimerais mettre en place à titre perso et pro ?
Je rêve de pouvoir mettre en place un système de livraison à vélo pour la région parisienne ! Je ne sais pas si c’est logistiquement possible et financièrement tenable (car l’idée n’est pas d’exploiter des livreurs pour un salaire ridicule, hein!), mais ce serait tellement cool.
À titre perso, mon prochain move sera (wait for it)… de faire aimer les croquettes à base d’insectes à Ptit Doux, mon chat, haha! Et plus sérieusement, j’aimerai pouvoir ne plus mettre les pieds dans un supermarché, les emballages superflus me sortent par les yeux ! Malheureusement, le vrac n’est pas encore la norme pour tout.
Quels sont tes enjeux en termes d’emballage ?
Le plus gros défi pour nous était de trouver des emballages qui puissent être expédiés une première fois, puis ré-éxpédiés une seconde fois en cas de retour des vêtements. Il fallait optimiser le packaging afin de trouver une formule qui soit recyclable mais solide, qui protège bien les vêtements tout en restant attrayante pour une expérience client positive.
Quelle a été ta collaboration avec Opopop ?
Mais ce n’a été que du gros love entre Opopop et La Swape ! Charlotte a été fantastique, elle m’a aiguillé vers des emballages totalement recyclables et réutilisables, ce qui est fondamental pour le concept d’achat temporaire (de consigne, quoi!) que nous essayons de développer.
Haaaaa et l’idée d’estampiller les packagings grâce à un tampon encreur, c’est juste tellement CUTE ! Et le vert émeraude de notre papier de soie, je ne m’en remets toujours pas !
Et bien entendu, on a pas mal discuté logistique de transport, en espérant que les choses bougent bientôt de ce côté-là.
Qu’est-ce que la communauté Opopop peut faire pour La Swape ? Comment t’aider dans ton lancement ?
Opopeurs et Swapeurs, main dans la main, c’est tellement beau ! Pour le lancement, ce sont les retours d’expérience qui comptent le plus pour nous. N’hésitez pas à aller voir le site et nos réseaux afin de nous dire ce que vous en pensez, si la sélections de vêtements vous plaît etc.
Bien sûr, parlez-en autour de vous et partagez sur vos réseaux si vous êtes sensible à notre concept et à l’esthétique de La Swape.
Et si vous craquez sur une pièce, on vous a prévu un -10%, spécialement pour vous : OPOPOP10 😉
Allez, bisous !
La Swape x Opopop, un packaging éco-sourcé !
Pour La Swape, le réutilisable n’était pas possible pour son lancement, nous avons donc travaillé ensemble sur la meilleure option jetable, à la fois expériencielle pour le consommateur et la plus éco-responsable possible.
Le résultat ?
– Un carton fait en France, 70% recyclé et 100% recyclable que les clientes peuvent garder à plat pour renvoyer leurs pièces
– Un tampon made in France utilisé avec une encre végétale
– Un papier de soie lui aussi made in France et 100% recyclable pour protéger les vêtements sans plastique
La marque est présente, les vêtements bien protégés, les coûts et la quantité de déchets maîtrisés ! Bref, le juste packaging 😉